Revue de Presse Française

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Lynchland
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Revue de Presse Française

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Lovecraft meets Proust (Vincent Ostria / Les Inrockuptibles)
Le contrepoint de ce pic dramatique situé à Twin Peaks, mais qui n’ajoute rien à l’intrigue générale, est une invocation de l’enfer par David Lynch lui-même, alias Gordon Cole. Séquence lovecraftienne où le responsable du FBI se trouve à Buckhorn, dans un lieu désolé, avec ses acolytes et avec Hastings, suspect du meurtre initial. Ne spoilons rien, mais disons que de cet appel de Cthulhu façon lynchienne, où le cinéaste-acteur manque d’être happé dans l’au-delà, réveille la dimension métaphysique de l’affaire. A la suite de quoi, nouvelle volte-face climatique, et poursuite de la veine Oui-Oui, où l’on voit Dougie Jones gérer magistralement son capital burlesque, avec une bribe de remémoration proustienne procurée par un cherry pie, qui est sa madeleine. (On avait dit que ce Twin Peaks 3 était un équivalent du Temps retrouvé.)
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Roland K. / Lynchland
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Twin Peaks, Cocktail Surnaturel (Julien Solal / Le Parisien)
Ce nouveau trip en 18 épisodes [...] prend parfois des allures de happening d’art contemporain. Malgré la présence au générique d’une bonne partie du casting originel, Lynch se démarque du Twin Peaks des débuts en démultipliant les lieux de l’action et en nous perdant dans un dédale angoissant propice à toutes les interprétations. Twin Peaks, on aime ou on déteste ! Pour les uns, la bizarrerie va trop loin et confine à l’arnaque. Pour les autres, dont nous sommes, cette troisième saison réinvente tout simplement la fiction télé, en proposant un type de narration radicale et des visions inédites.
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Roland K. / Lynchland
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